Nous avons choisis le sujet de l’oreille absolue car cette faculté nous fascinait depuis longtemps, et, au fur et à mesure de nos recherches, nous nous sommes questionnées sur la raison de cette aptitude.

 

          L’oreille absolue est la faculté à reconnaître la note d’un son sans référence. Le phénomène d’oreille absolue est un phénomène rare pour la bonne raison que les détenteurs de cette capacité seraient au nombre d’une personne sur dix mille dans la population générale. Par ailleurs, au fil de nos recherches nous avons découvert que les autistes avaient plus de « chances » de développer l’oreille absolue que des personnes non-autistes. En effet le phénomène d’oreille absolue est décrit comme étant cent fois plus observé chez les personnes autistes que dans la population ordinaire.

 

 

          Le terme d’« autisme » est employé pour la première fois en 1911  par le psychiatre Eugène Bleuler. Les autistes sont différenciés de la population typique pour des raisons de troubles de développements humains notamment caractérisés par une interaction sociale et une communication anormales.

 

 

          L’oreille absolue étant une faculté en relation avec le son, nous avons donc intégré ce sujet dans le thème national « Matières et formes ». Durant nos recherches la problématique suivant s’est imposée à nous : « Pourquoi les autistes ont-ils plus de chances d’avoir la capacité de l’oreille absolue plutôt que des personnes non-autistes ? ». Nous répondrons à cette question en étudiant tout d’abord l’oreille absolue (I), puis le cas des personnes autistes (II).